George-Edouard Desbarats et William Leggo ont été des précurseurs en publiant les premiers journaux illustrés de reproductions de photographies au Canada, The Canadian Illustrated News en anglais et L’Opinion Publique en français. Ils ont ensuite fondé The Daily Graphic à New-York, premier quotidien américain à présenter des illustrations photographiques.
Les multiples inondations à Berthierville et ses alentours
À la fonte des neiges du printemps quand on roule sur l’autoroute 40 entre Berthierville et Yamachiche on a parfois l’impression d’être au milieu d’un immense lac, on ne voit plus la limite entre le fleuve et sa rive. Depuis que ce territoire est habité il a toujours été inondé au printemps. Déjà en 1815 l’arpenteur Joseph Bouchette notait que les habitants du village de Berthier devaient déménager au 2ème étage de leur maison à chaque année.
Histoire des moulins de Saint-Charles-Borromée
La ville de Saint-Charles-Borromée comprenait autrefois tout le territoire agricole entourant Joliette. St-Charles-Borromée ne comprend plus aujourd’hui que la partie située au nord et à l’ouest de la rivière de l’Assomption. Il y a eu 2 sites sur la rivière où des moulins ont été construits. Leur histoire était mal documentée, j’ai fait une synthèse de la documentation que j’avais rassemblée sur les moulins de la région de Joliette pour la raconter.
L’orphelinat St-Georges et le sanctuaire St-Isidore
À partir de 1935 l’orphelinat St-Georges fondé sur la rue de la Visitation au nord de Joliette a accueilli les orphelins du diocèse de Joliette pour leur donner un enseignement agricole; l’orphelinat était dirigé par la communauté des Clercs de Saint-Viateur. Une statue de Saint Isidore patron des agriculteurs y avait été érigée puis un sanctuaire a été édifié, des pèlerinages y étaient organisés chaque année. L’orphelinat et le sanctuaire ont disparu, la statue de St-Isidore a été déplacée dans les jardins de la maison Antoine Lacombe.
La légende de la Chute à Bull et de la rivière de Boule
Les chutes sont des lieux magiques et des légendes leurs sont souvent associées. Les légendes amérindiennes de la Chute Dorwin à Rawdon et de la Chute à Michel à Chertsey ont été transcrites par l’historien Marcel Fournier. La légende de la Chute à Bull à St-Côme est une légende québécoise contemporaine. Un jour quelqu’un a écrit que Henry Bull avait été le premier commerçant de bois à s’installer sur la rivière à la fin du 19e siècle et qu’il aurait initié la drave à St-Côme. Tout le monde a ensuite répété cette histoire sans la vérifier mais ce n’est qu’une légende.
Les carnets d’arpentages du canton de Rawdon
Le canton de Rawdon a commencé à être arpenté dès la proclamation des townships en 1792. Les archives du Québec ont numérisé de nombreux carnets d’arpentage mais pas tous. Pour le canton de Rawdon on retrouve les carnet de William Fortune rédigé en 1792, de Joseph Bouchette junior en 1821, de John Sullivan en 1826 et de James Dignan en 1844. On trouve quelques informations complémentaires dans les archives du Canada comme des notes sur l’arpentage fait en 1798 par Samuel Holland.
Le paysage architectural du comté de Montcalm en 1981
Le paysage architectural des villages du comté de Montcalm change rapidement avec la destruction et la construction de nombreux édifices. En 1981 une étude a été publiée répertoriant plusieurs centaines de bâtiments sur ce territoire pour en faire une analyse sur la thématique de l’architecture. Le document permet de constater les changements dans le paysage architectural depuis 45 ans: la disparition d’édifices patrimoniaux et le bon ou mauvais entretien des bâtiments jugés dignes d’intérêt en 1981.
La Gazette de Québec, la suite (1794-1808)
Les publications de la Gazette de Québec permettent de documenter l’histoire de la Province de Québec, puis de la Province du Bas-Canada. La guerre avait éclaté entre l’Europe coalisée et la France révolutionnaire en 1793 et avait des répercussions en Amérique du Nord. Les nouvelles locales, les publicités commerciales, les avis légaux, les proclamations des gouverneurs sont une précieuse source d’informations très diverses et j’en ai fait une sélection subjective. Cette chronique est la 5ème partie d’une documentation commencée en 1764.
Une apparition du diable à Ste-Julienne en 1960
En 1960 le diable est apparu dans un hôtel de Ste-Julienne qui présentait des spectacles de variétés populaires. Le Québec était alors en train de basculer d’une société hyper-religieuse à une société complètement laïque. Avant les curés contrôlaient toute la vie sociale et rien ne se faisait sans leur assentiment, après les églises étaient vides et les curés défroquaient. Le Diable apparaissait de préférence dans les salles de danse que le curé du village voulait faire fermer pendant la Grande Noirceur.
Gabriel Cerré au Pays des Illinois
Né à Montréal Gabriel Cerré a quitté sa famille à 17 ans pour partir à l’aventure dans les pays d’en-haut. Il est revenu 19 ans plus tard saluer sa mère ayant fait fortune dans la traite des fourrures au Pays des Illinois. Les mariages de ses enfants lui a permis d’établir un réseau d’affaires avec les familles les plus influentes pour commercer entre Montréal et la Nouvelle-Orléans. Depuis la découverte du Mississipi par Louis Jolliet et le père Marquette des canadiens s’étaient installés sur ses rives et ses affluents, des français avaient aussi remonté le cours du fleuve. De nombreuses villes de la vallée du Mississipi ont été fondées par ces aventuriers dont Saint-Louis dans le Missouri.
Les forts et les postes de traite de la Nouvelle-France
Pendant le régime français en Nouvelle-France un réseau de forts et de postes de traite des fourrures a permis à quelques hommes de contrôler un immense territoire en Amérique du Nord. En remontant la rivière des Outaouais et le fleuve St-Laurent ces hommes ont découvert les grands lacs puis ils ont descendu le Mississipi et fondé la Louisiane. Ce réseau de postes a beaucoup changé au fur et à mesure des découvertes et des guerres contre les anglais et les amérindiens.
Les négociants et les engagés de la traite des fourrures
Au début de la Nouvelle-France la traite des fourrures a été la principale activité économique permettant aux colons de la vallée du St-Laurent d’accumuler un capital pour s’établir. Les jeunes hommes de la colonie faisaient quelques voyages dans les pays d’en-haut et ils pouvaient ensuite réclamer une terre en concession, se bâtir une maison et se marier pour fonder une famille. Les négociants de Montréal engageaient des hommes au printemps pour le voyage aux pays d’en-haut. Cette activité a été tellement populaire que le gouvernement a dû la réglementer.
Les premiers cirques au Québec et à Joliette
Le festival de cirque Bastringue est à Joliette du 17 au 29 juin pour sa 3ème édition. Le Québec est aujourd’hui un producteur et exportateur de spectacles de cirque. Autrefois les cirques étaient surtout américains, ils faisaient des tournées d’abord à Québec et Montréal, puis à travers les petites villes du Québec. On en retrouve la trace dans les journaux anciens. Le premier cirque à venir au Québec a été celui de John Ricketts en 1797. Le Cirque Impérial de Geo. W. de Haven est venu à Joliette en 1867 c’est le plus ancien qui soit documenté.